Groupir !… mais au final, quel feu d’artifice !

Bonsoir....

Je vous raconte cette matinée très particulière ...

Christian nous avait conseillé pour «Rouler groupé» pour ne pas « disloquer » le groupe en participant à une rando organisée…(Rando des Fontaines à Peyruis)……

Raté… apparemment tous n’étaient « OK »

Une sortie très, très chaude ..

Au départ 8h00, un bon groupe. Autour de Christian, Tanguy, Jean Louis, Bernard, Claude S, Claude V et enfin David, un élégant jeune homme mince de 70kgs et pas la trentaine, je crois. On les rejoint avec Alain et , surprise, Robert Boisdon qui a fait la montée des 4 Saisons avec nous. Le parcours dicté vendredi par Kiki, c’est Puech,Mimet, Simiane, le Pilon et St Anne.

C’est parti, Vallon de la Vache et la montée du Grand Puech. Elle est déjà pénible pour les jambes, il commence à faire chaud. Alain qui n’avait certainement pas consulté la bonne météo, est couvert des pieds à la tête, tout juste s’il n’avait pas enfilé le « Niqab bleu azur» ?

La pause en haut du Grand Puech est salutaire. Steff nous avait préparé de petits croquants exquis. Alain nous conseille de chercher la « bonne dent » pour concasser ces petits biscuits. Il faut remonter en selle. « Hé Hé …attendez !!! », Jean Louis constate avec contrariété que son pneu se dégonfle. Effectivement, une petite agrafe, et oui, une agrafe à cet endroit, est venue se nicher dans une alcôve de son pneu arrière. Pas de problème, aussitôt dit, aussitôt fait. Il remonte la nouvelle chambre à air avec brio et se met à gonfler, gonfler , gonfler …jusqu’à épuisement. Force est de constater que sa petiote de pompe reste inefficace. Tanguy, se penche, écoute et entend la chambre à air chanter. Alors Jean Louis ! Ou il n’avait pas pris le temps de sonder son pneu ou, sa chambre, il est vrai, haute en décorations, refusait de prendre des rondeurs.

Voilà plus de 40mn que nous sommes là, comme le 21 février dernier quand Pierre Marie avait déchiré son pneu pas très loin d’ici, deux virages en dessous.

On file enfin sur Mimet par le chemin DFCI. A la barrière, tout le monde est là, je traverse le groupe et je continue, je ne prends pas la peine de m’arrêter. Je descends sur le chemin, pensant que tout le monde suit derrière. Je cherche du single à gauche, le trouve, puis j’attends le reste de la troupe. Les minutes passent…mais que font ils ?

Une sonnerie, Tanguy me demande où nous sommes. « Je suis seul !», Tanguy est largué aussi., semble t il avec David.

J’appelle Christian, sa réponse : « Tu me fais chiez … grr grrr ». Ils sont là haut, quelques part en direction du Pilon « A l’envers » ? «  Je suis trop loin, Christian, on se retrouve au pied du Pilon» . J’ai fais une petite connerie, alors seul, je file vers Simiane. Au pied du Pilon, longue attente, je vais leur prendre quelques photos à la sortie de la butte, près de la barrière. Surprise, les voilà qui arrivent …. Mais …par le bas ?

On prend la direction de l’Etoile. Bernard est quelque peu énervé ! Besoin de pisser ? « L’Etoile ! .. ça nous met loin de Logis Neuf …il est tard … on n’est pas encore rentrés ? … Moi je monte le Pilon» qu’il me dit. J’essais de l’en dissuader et de nous accompagner car je ne suis pas convaincu de ce qu’il avance. Il enfourche son vélo rageur et le voilà sur les pentes du Pilon… « Le Pilon ? Bon courage Bernard».

Il me faut rejoindre la bande qui est déjà loin. Dure cette montée vers l’Etoile et le soleil qui cogne. Sur ce terrain sec et sablonneux, la progression est laborieuse, et ces deux murs que Steff gravi sans mettre pied à terre ?. A quelques encablures du sommet, Claude V. se sent seul ! « Il n’y en a pas un qui va redescendre, comme cela se fait en route ? ». « Mais si Claude, mais si .., ça se fait,… mais, aujourd’hui c’est vraiment dur et redescendre .. ?».

Au col, un ravitaillement ? Une rando organisée passe par là, avec Départ et Arrivée du coté de Vallon Dol. Claude V. récupère, moi aussi. Steff envisage de redescendre par la route DFCI.

Plus bas, là à droite, la draille sympathique qui mène à Château Gombert.

Hésitation d’un bon nombre. Claude suit Claude, Alain « Fait de l’huile », son amortisseur pleure, il décide de rejoindre les Claudes, Robert enchaîne, puis c’est Jean Louis, déjà engagé dans la draille, qui décide de les rejoindre ? Aie ! Moi je suis abasourdi, je reste là hébété. Christian, Tanguy et David dévalent déjà le single, je décide de rester avec eux et puis cette draille est la première et la seule de la journée, je ne vais pas m’en priver. Un régal jusqu’aux abords de Château.

Sur la route, mes partenaires du moment filent, moi je galère derrière, sous cette chaleur.

Je les rejoins au parking, il est midi. On se quitte, j’accompagne Christian, puis j’appelle Bernard qui arrive justement chez lui. Son parcours n’a pas été facile, tout seul. Rassuré je rentre sur les Accates. Deux minutes, après mon arrivée chez Alain, le voici qui arrive à son tour, « enssuqué » comme il dit souvent. Nos amis « escapés de l’étoile » ont-ils fait le bon choix ? Pas sûr ! Ils ont du souffrir pour se taper la remontée du Jas du Turc jusqu’au refuge des chasseurs CABAN.

Dimanche prochain sera un autre jour. Pensez à une sortie possible (Signes, St Zacch, Cuges, La Ste beaume, le Regagnas, Meyrargues). Ce sera sans Bernard qui fait un pèlerinage à Rome, rendre une visite au Pape et faire des incantations à Dieu, pour lui donner une « Force Jurassique ». Il a précisé qu’il ne ramènerait pas de « Cloche », invoquant qu’il en a une belle à ses coté tous les Dimanche ? A qui a-t-il pensé ? Je n’ai pas osé le lui demander.